Détails sur le personnage : ▌Apparence ::
Okéa a maintenant 7 ans, vu qu’elle a fêté son anniversaire il n’y a pas si longtemps. Quand elle est arrivée à Eronia, elle ne mesurait pas plus de trois pommes. Maintenant, quelques mois après, elle en est plus ou moins à quatre de ces fruits. Elle a un visage fin et enfantin. Sa chevelure est bleue, finis par du rouge aux pointes. Pas mal de monde croit souvent que c’est artificiel, une teinture. Mais en fait, ce sont les seuls changements voyants dans sa transformation en Pokéhumaine. Parfois, on se demandait même si elle appartenait aux Mensous, tellement elle était lumineuse et gentille. Aujourd'hui, elle s'habille de manière simple. Un t-shirt un peu ample, avec une note de musique sur le côté et dans le dos une petite clé de sol. Les tons sont plutôt dans les clairs, faisant ressortir son visage lumineux. En guise de bas, elle porte un panta-court s'arrêtant au genou. Celui-ci doit forcément avoir une poche dans lequel elle mettra un appareil pouvant écouter de la musique. Elle en a toujours besoin, cela la calme. La couleur de l'habit se réfère plus dans les couleurs brunes-vertes.
▌Caractère ::
Okéa était une enfant très docile, presque prise pour un chien. On pouvait lui dire tout ce qu’on voulait, elle le faisait. Bien entendu, elle a changé et est devenu quelqu’un de plus affirmé, même s’il reste encore quelques traces de son ancienne personnalité. N'ayant pas montré ses sentiments depuis quasi-toujours, ceux-ci peuvent sortir en grande quantité d'elle ou le contraire, rester bloqué. De plus, ses réactions peuvent parfois prendre la même forme, c'est d'ailleurs quelque chose d'impressionnant chez elle. Elle peut parfois se mettre à s'agiter comme une certaine folle, faire sa grande timide ou encore être très butée. En gros, elle peut presque avoir 1000 facettes sans qu'on sache vraiment laquelle lui correspond. Elle même ne le sait pas vraiment. Mais je vais vous le dire. C'est celui de la fille sage et souriante. Elle ne l'est pas très souvent en présence de personne, car elle stresse très facilement. Mais quand elle se retrouve seule, on peut la surprendre en train de sourire et chantonner. Et pourquoi la Penseuse ? C'est parce qu'elle l'est beaucoup, évidemment. Des fois, elle se dit que ses actes précédents n'auraient pas du être comme cela, qu'elle aurait du faire plutôt ceci.. D'autres fois, elle se fait des scènes possibles dans le futur. En fait, elle ressasse facilement le passé et le futur comme elle aurait voulu qu'ils soient, parfaits. D'ailleurs, beaucoup de choses l'étonnent. Etant restée cloitrés entre quatre murs, elle n'avait jamais rien vu d'autre que l'intérieur. A l'extérieur, on pouvait voir une masse de choses comme la nature. Oui... Okéa adorait la beauté de la nature. Tantot lumineuse, tantot grisâtre, mais toujours aussi magnifique. Dans tous les temps, elle dormait à l'air libre et s'en imprégnait. C'était presque son énergie. Les Pokémon font aussi partie de la nature. Ce sont les créatures faites par Mère nature et Okéa les aimait tout autant. Mais les Pokéhumains, étant à moitié Pokémon, ne faisait parti qu'à moitié à la nature. Seuls certains de ces êtres en était totalement, mais c'était sous le choix de la fillette.
▌Particularité(s) ::
Etant une Pokéhumaine Eoko, elle a la capacité de léviter et de chantonner, même si ce dernier avantages n'amène pas à grand-chose. Pour léviter, elle a besoin de beaucoup se concentrer pour y arriver par la volonté. Mais le contraire est possible aussi. Quand elle dort ou quand elle est sereine, involontairement, elle lévite. Elle même ne s'en rend pas compte, car quand elle y pense, elle retombe à terre. Elle ne sent donc que le sentiment de légèreté la gagner.
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Historique : ▌Son passé ::
C’était dans un orphelinat qu’Okéa a passé toute la première partie de sa vie. Mais elle n’y vivait pas en tant que réfugiée, nan nan, mais comme esclave. Bien sûr, elle le savait, bien sûr que ça la dérangeait, mais elle n’osait pas le dire. Ses maîtresses, les directrices du bâtiment, lui faisait faire tout un tas de choses comme laver les habits, faire le ménage, ramasser certains objets, sortir la poubelle, etc… Une vrai servante miniature quoi. D'ailleurs, c'était grâce à un travail ménager que tout changea. Elle sortit sur le péron du bâtiment et tourna gauche, direction le grand jardin. Ce jour-là, elle devait aller chercher des pommes sur le pommier de l'orphelinat. Elle avait pris avec elle un panier en osier. Elle marcha dans l'herbe entretenue qui lui arrivait plus haut que les chevilles. De ses petites enjambées, elle vit un grand arbre, le pommier. C'était un très grand arbre, environnant les 100 ans d'existence. Mais depuis l'angle dont Okéa le voyait, il lui semblait plus grand que tout. Elle regardait maintenant vers le bas, comme l'exigeait ses maîtresses. Des tâches rouges étaient éparpillées un peu partout à côtés des racines. Elle les ramassa et les mettait dans le panier, une par une. Cela devenait un mouvement machinal. Ramasser le pomme, l'amener vers le panier, la lâcher dans le panier, se lever, s'assoir près d'une pomme, le prendre, l'amener vers le panier, la mettre dans le panier, et recommencer. Elle ne s'arrêta que quand son panier fut totalement remplit. Elle essaya de le soulever. Elle attrapa à deux mains l'anse et tira de toutes ses forces. Elle retomba sur le derrière. Le panier n'avait pas bouger d'un pouce. Elle allait devoir vider le panier et faire plusieurs voyagent avec. Cela la désespérait. Faire cela toute la journée, même si c'était de loin la pire tâche qu'elle aie faite, l'énervait un peu. Elle aurait voulu essayer de monter dans le pommier et d'y rester tout le restant de sa vie. Mais si on la voyait, elle serait punie. Et ses maîtresses ne voudront plus d'elle. C'était bien ça, le pire. Personne ne voulait d'elle. Le monde s'en moquait si elle disparaissait. Elle avait vraiment besoin de se sentir importante et utile, juste pour quelqu'un. Les directrices n'étaient évidemment pas celles qui allaient la chérir toute leurs vies, mais c'était mieux que rien. C'était son seul espoir. Elle était donc assise dans l'herbe à broyer du noir, quand un croquement se fit entendre. Elle se retourna et vit une chose dans son panier. C'était une sorte de bestiole avec un chapeau jaune et des tries rouges. Il était en train de manger une des pommes du panier. Okéa se rapprocha et tendit la main vers le Pokémon. Elle n'en avait vu que dans les livres jetés par les habitants de l'orphelinat, mais elle adorait ces créatures. L'Eoko fut méfiant en la main tendue, mais il se rassura en voyant que la fillette ne lui voulait aucun mal. Il se rapprocha de la main et se frotta contre tout en mangeant le fruit. Okéa sourit intérieurement. Il l'aimait bien.
Après quelques minutes, elle reprit le panier et les pommes et rentra dans le bâtiment, le Pokémon sur les talons. Elle l'aimait beaucoup, mais elle pensait bien que les directrices ne seraient pas du même avis. Ce n'était pas pour rien s'il n'y en avait pas dans la maison. Mais qui ne tente rien n'a rien. Elle ne demandait jamais rien par habitude, mais c'était la première et sûrement la dernière fois qu'elle voyait un Pokémon, elle ne devait pas gâcher cette chance.
Dans leur pièce, les directrices débattaient sur la lettre qui venait de leur parvenir :
Chères Collègues, Je vous fait parvenir cette lettre pour vous annoncer que nous prenons volontiers n'importe quel Pokémon pour augmenter nos effectifs. Il va de soit, que le retour sera fait en argent. La valeur dépendra du spécimen apporté. La somme commencera par 100 euros pour un Magicarpe. Nous aimerions de plus, avoir un humain pas trop agité, docile pour que nous puissions le rassembler avec le Pokémon.
Nous espérons vous revoir aux plus vite Mensous Les deux femmes, après avoir lu la lettre, avaient été enthousiasmées. C'était la chance de leur vie. Jamais elles n'avaient voulue être directrices pour bambins sans parents, mais elles n'avaient pas eu d'autre choix. Mais maintenant, elles tenaient une chance de tout refaire. Elles ne leur fallait qu'un Pokémon. Et elles montaient divers plans pour trouver un Pokémon avec un maximum de puissance, qui pourraient intéresser les Mensous. C'est alors qu'Okéa ouvrit la porte. Elles ne furent pas étonnées de voir leur servante privilégiée, mais quand elles virent le Pokémon à ses pieds, elles faillirent lui sauter dessus. Le souffle coupé, l'une dit :
-Oh... Okéa, c'est toi.... Dit moi, où as tu trouvé ce Pokémon ? Oui oui, pose les pommes ici, là, oui, très bien. Donc ?
-Je... Je l'ai trouvé en train de manger des pommes, bégaya l'enfant.
-Oh, bien...
La directrice parut réfléchir pendant un moment. Okéa en profita donc pour exprimer sa requête :
-Euh... Dites moi maîtresses, puis-je garder ce Pokémon ? Je l'aime bien et puis...
Elle n'eut pas besoin de se justifier plus que l'autre directrice se leva et dit d'une voix forte :
-Mais bien sûr Okéa !!! Mais avant, vient avec moi.
Elle l'empoigna par le bras et l'emmena dehors. Okéa venait tout juste de sortir qu'elle reçu un coup dans la nuque. Sous le coup, elle perdit connaissance.
Quand elle se réveilla, elle se trouvait dans une chambre simple et qu'elle ne connaissait pas. Elle s'assit en tailleur sur la matelas. Elle se sentait plus légère et une envie de chantonner la prennait. Elle tourna la tête à droite. Elle ne vit qu'une fenêtre qui donnait sur une forêt sombre. Elle se demandait même si c'était vraiment une forêt, tellement il y faisait sombre. Elle tourna la tête à gauche. Là, elle vit une chose. Cette chose avait une chevelure d'un bleu flash avec des pics rouges sang. Les pupilles avaient elles aussi une couleur semblable à celle des cheveux et de fines stries rouges zébraient le visage. Ce qu'elle voyait, c'était elle, les cheveux passés à la teinture, avec des lentilles et blessée aux joues. Cela aurait pu être ça, mais ça ne l'était pas. Elle ressemblait trop au Pokémon de tout à l'heure pour que ce soit une coïncidence. D'ailleurs, elle se demandait si "tout à l'heure" était bien utilisé. Peut être s'était-elle réveillée un jour après, même plusieurs jours après. Le temps l'avait sûrement dépassée depuis longtemps. Elle allait continuer à s'observer dans ce miroir quand une voix grave la fit sursauter :
-Hé ! T'es enfin réveillée toi. Allez viens, finis le dodo maintenant.
...
Okéa vivait maintenant une tout autre vie. Elle était passée de l'esclavage à... plus ou moins à l'indépendance. Ce fut un changement très brusque. Tout d'abord, l'homme qui l'avait interpellé était devenu plus ou moins son nouveau maître. Il lui avait dit que ses directrices l'avaient donné à ce "clan" et qu'elle y resterait pour le restant de sa vie. Okéa n'avait pas contesté. De toute façon, tout avait été déjà décidé sans son accord. Elle devait donc s'y faire. Ses nouvelles journées n'étaient plus remplies par du ramassage de pommes, mais par des explorations dangereuses et suspectes organisées par son maître. Elle n'aimait guère cela, car les endroits où elle était déposée était plus qu'effrayants. De plus, se débrouiller toute seule, elle n'avait jamais appris. Mais heureusement pour elle, elle avait toujours trouvé des personnes pour l'aider.
Ce qu'elle apprit par la suite l'étonna. Plusieurs membres du "clan" avaient été porté disparus. Pourtant, il paraissait que c'était tous des hommes puissants, arrachant tout derrière eux. Qu'est-ce qui avait pu donc leur arriver ? Était-il possible que d'autres gens puissants les ait combattu ? Mais pourquoi donc ? N'étaient-ils pas tous du même côté ? Elle avait beau réfléchir, elle ne pouvait résoudre cette "énigme". On ne lui avait pas tout raconté. Ce fut alors pour elle une grande période d'errance dans sa nouvelle maison. Personne ne prenait soin d'elle, ne s'occupait d'elle. Jour après jour, elle désespérait un peu plus. Elle se demandait même si elle verrait le bout un jour. Elle pensait que son destin était de mourir simplement en pourrissant dans ce bâtiment. Elel aurait du parler aux gens présents, mais ils ne lui inspirait aucune confiance. Ils avaient tous une tête à faire peur, et la haine les envahissait. Non, elle ne les approcherait jamais. C'est alors qu'elle vit un Pokéhumain. Il était grand et possédait une longue queue de Pokémon. A le voir, il imposait le respect. Ce la devait être quelqu'un d'important. Selon les quelques dires, le leader de ce clan était un homme mi-Mewtwo. Malheureusement pour elle, elle ne connaissait pas beaucoup de Pokémon par leurs noms, alors cela ne l'aidait pas. Mais pourtant, elle sut que c'était lui. Différent des autres, elle voulut les parler, lui adresser la parole. Mais elle ne savait pas comment l'aborder. Comme cela aurait dû être son chef, elle devait peut être se prosterner et lui parler à la troisième personne. Ou alors faire comme si c'était son pote de toujours et lui parler normalement. Elle était en train d'évaluer le pour et le contre, quand il tourna la tête dans sa direction. Elle n'avait pas remarquer son geste, elle était trop enfoncée dans ses pensées. Le Leader s'approcha d'elle et lui dit sur un ton amical :
-Bonjour, tu es réveillée, c'est bien. Alors, comment t'appelles-tu ?
Elle releva la tête, étonnée. Elle ne l'avait pas vu venir. Bredouillant, elle lui répondit.
-D'accor, mais dis-moi, pourquoi une si petite fille comme toi se retrouve dans ce manoir ?
Et elle lui déballa tout. Elle n'avait aucune crainte à lui dire ce qui lui était arrivé, pourquoi elle était là. Elle avait commencé par le tout début, l'esclavage à l'orphelinat et la rencontre avec le Eoko. Elle commençait à entamer la dernière partie.
-Et je suis en train de chercher quelque chose à faire et ne pas rester toute seule.
Le Pokéhumain parut réfléchir, puis il murmura :
-Mais, tu ne connais même pas le nom de notre organisation ? Ni notre histoire ?
Quelque peu déconcertée, elle secoua la tête. Finalement, elle avait eu raison, on ne lui avait rien dit. Le Pokéhumain eut l'air surpris. Comment cela se faisait-il qu'un membre de son clan ne sache même pas le nom du groupe auquel il appartenait ? Il était prêt à réparer cette erreur. Il commença son long discours, répétant un maximum de fois le nom du clan.
-Alors, l'organisation, ou le clan, auquel nous appartenons est appelée la MensouCorporation, ou Mensou. Nous sommes donc des Mensous. Les Mensous...
Ect... Okéa ne comptait même plus combien de fois il avait répéter ce mot. Mais comme ça, elle était sure de le retenir. Mensou... cela avait un petit côté poétique. Le Pokéhumain finit sa description du Mensou et invita la fillette à le suivre. Ils sortirent ensemble et allèrent là où les regards indiscrets ne portaient pas. De là, on voyait la lune scintiller dans le ciel noir. Autour d'eux, des bruits à glacer le sang sortaient de la forêt. Le Mensou s'assit sur un rocher imposant et continua son exposé.
-Les Mensous ont pour but de conquérir Eronia. Comme ça, cela doit te paraître barbare, mais c'est dans un but purement pacifique. Disons qu'en ce moment, Eronia n'a aucun chef, tout le monde peut faire ce qu'il veut. Mais en réalité, ce sont les Sauveurs qui dirigent tout. Ils disent ne faire que protéger Eronia mais en fait, ils ont le contrôle de tout. Et nous, nous voulons les empêcher de faire ça et de reprendre le contrôle. Même si pour cela, nous utilisons la force et la violence. Par le passé, nous avons essayé de tout faire en douceur, par la discussion. Mais cela n'avait pas marché. C'est pourquoi nous devons faire des morts derrière nous. Mais après avoir réussi à avoir détruit les intrus, nous nous assurons que le calme s'empare de cette région.
Il fit une pause pour reprendre son souffle et continua.
-En ce moment, la MC est en manque d'adhérents, les gens se rangent plus du cotés des sauveurs. Et tes maîtresses t'ont donné à moi. J'en suis très reconnaissant et content de t'avoir de mon côté. De plus, comme tu étais orpheline, tu peux me considérer comme ton père. Etant à la tête de cette organisation, je ne supporterai pas de perdre un membre aussi jeune que toi.
Elle était tout à fait d'accord, même si certaines parties la laissait perplexe. Elle trouvait tout de même cela logique et une bonne solution pour tout le monde. Quand le Mensou lui avait proposé d'être en quelque sorte son père, elle avait comme comblé un vide dans son cœur. La place d'une famille manquante. Dorénavant, sa famille serait les Mensous, une grande famille. Elle ne les connaissait pas tous, mais finirait par tous les voir et les côtoyer. Maintenant qu'elle savait, avait compris ce qui l'entourait et ce qu'elle était, elle remercia le leader et lui jura qu'elle allait faire tout son possible pour aider son clan. Dans son cœur, elle était devenue une véritable Mensou. Digne de ce nom...
▌Son présent & Objectif::
Elle cherche maintenant à faire les choses elle-même, avec beaucoup plus de liberté. Elle voyage de ce fait dans tout Eronia, pour se trouver et devenir celle qu'elle est vraiment. S'accepter. De plus, elle essaye d'accomplir son devoir de Mensou pour que la quête du clan s'accomplisse.
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